« Manger est un besoin, bien manger est un art »

Nutri'conscience



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Le fromage à mené l'homme au lait et non l'inverse...

31/07/2015 16:14

Je ne vais pas débattre sur les bienfaits ou plutôt méfaits du lait dans sa globalité, mais l'approche que je voudrais vous partager aujourd'hui est de vous parler de l'individualisme et de l'agissement en conscience lorsque l'on envisage de mettre en pratique "le bien manger". Pour soi, et naturellement pour l'équilibre naturel et environnemental d'où l'on tire nos éléments nutritifs et gustatifs. Vous verrez qu'à l'éuilibre pour soi d'abord, le reste s'opère naturellement.
Cet article tiré du journal "Le Monde" suggère à mon sens qu'il faut rester conscient de notre passé dans l'appréhension de notre santé, et notamment de notre patrimoine génétique.
Appréhender, j'insiste, en conscience votre mode de nutrition est la clé de la préservation de votre bien être, physique, mental et même social à l'image du symbole de partage et d'échange que représente la nourriture dans notre société. -Petite parenthèse- Le "bien manger" est ainsi souvent un frein à la sociabilité moderne, au risque de sortir du lot et d'être pointé du doigt. Ben oui ! C'est le raisonnement logique : "Bouuuuhh ! le nul, il fait attention à ce qu'il mange ! Bouuuuhh le nul, c'est l'intello de la classe ! Finalement, on évolue que trop peu :-)"

Voici l'article en question qui m'a conduit à l'écriture de ce petit article :

https://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/03/31/le-fromage-a-mene-lhomme-au-lait-et-non-linverse/

Par ces quelques mots et cette illustration, je veux partager une tolérance et remise en question permanente qu'il est indispensable de garder à l'esprit. Vous comprendrez alors qu'en écoutant son corps et en restant au plus près de nos origines ancestrales, de la nature, du vrai... s'octroyer un morceau de fromage chaque jour entre dans l'optique du bien manger, du respect de soi, qui selon moi passe aussi par le plaisir et les plaisirs partagés, sans culpabilité aucune. ET quoiqu'il en soit, il est aussi bon d'apporter à son corps de petites doses d'aliments récemment apparus dans l'histoire. Je ne vous parle pas d'opter pour un plat industriel et ses amis E220, 412...ni du lait purement parlé que je réserverai au veau, mais le fromage bien choisi et justement apporté viendra pour la plupart d'entre nous, intolérants ou non, solliciter à souhait nos papilles tout autant que notre système immunitaire, contribuant à son renforcement.
Vous serez d'accord sur le fait que le fromage fait partie intégrante de notre patrimoine culturel, bien ancré dans l'inconscient collectif français. Il est ainsi difficile à supprimer pour beaucoup d'entre nous qui ont compris que le lait était peut-être tout sauf, notre ami pour la vie... Au point que de le supprimer totalement à mon sens, il m'invite à m'interroger sur le manque, la frustration engendrée parfois pour quelconque raison, et son incidence alors sur le bien être émotionnel de l'individu. La santé est un tout, alors informez-vous, restez conscients, à l'écoute de corps et ce petit plaisir réintroduit sans culpabilité progressivement ne vous sera pas préjudiciable sur le long terme. A condition de bien choisir ses références : préférez la chèvre ou la brebis au fromage de vache. En raisonnant avec un brin de logique, l'on comprend que consommer un produit issu d'un animal dont le poids n'est pas 10 fois supérieur au nôtre, les acides gras et les protéines s'y trouvant seront à chaînes beaucoup plus courtes et donneront alors un peu moins de fil à retordre à nos enzymes en nombre restreint.
Enfin, et dans l'idéal, choisissez-le en tomme, que l'on pourra mâcher, apprécier d'autant plus longtemps en bouche et en ce temps libérer nos enzymes digestives (la vache qui rigole ? 'connais pas !). De même, plus cette dernière sera longtemps affinée plus  elle en sera digeste et assimilable car moins de lactose vous aurez en proportion.Dernier critère de choix: la "nature" physique du lait, cru autant que possible. La pasteurisation de la modernité vient en effet inhiber les enzymes nécessaires à la digestion de votre fromage, au même titre qu'elle vient modifier la structure chimique des vitamines et minéraux comme le célèbre calcium laitier, devenu alors d'autant plus inassimilable par votre organisme. Alors, bon appétit (...sans oublier le p'tit ballon de vin rouge qui va bien, bio, pour un plein d'antioxydants et un plaisir comblé intelligemment !).